Aujourd'hui, le prof qui était censé nous faire cours tout l'après midi est malade. Et, pour la première fois depuis que je suis ici, personne ne peut le remplacer. Parce que oui, ici, que l'on soit absent un jour, ou un mois, on est remplacé. Bref, je suis rentrée en bus et j'ai demandé à ma mère de m'emmener à l'écurie, afin que je puisse passé toute l'après midi avec Rubato. Mais en passant près du refuge, qui était sur le chemin, j'ai vu qu'une S.P.A avait ouvert. J'ai questionner ma mère du regard, et on s'y est arrêté.
On a déjà un chien à la maison, mais il ne m'aime pas plus que ça, je sais pas trop pourquoi. Et puis, c'est un vulgaire chien de salon, qui porte un manteau pour aller dehors et qui se brosse les dents à cause du tartre. Si si, c'est vrai. J'ai déjà penser acheter un chien, où même un chat, mais je ne voulais pas que le chat soit enfermé dans la maison à cause des voitures, et que le chien … Bah ne puisse pas mener une vrai vie de chien. Mais maintenant que j'avais une écuries rien qu'à moi, ça semblait être l'occasion idéale.

On a parcouru les allées en attendant que quelqu'un viennent, puis quand une dame est enfin arrivée, je lui ai dit quel type de chien je recherchais : plutôt grand, affectueux, joueur, endurant, qui a déjà eu des contacts avec des chevaux et qui obéit bien aux ordres assis, pas bouger et au pied. Je sais, c'est THE chien qui n'existe pas dans un refuge. Et pourtant.

Brunette nous a emmené vers la cage d'un berger hollandais du nom de Ripley. J'ai craqué. Comme une petite fille devant la cage d'une chiot tout mignon. Et une heure plus tard, après plusieurs allé et retours entre les allées à faire marcher le canidé, Ripley était sur mes genoux, dans la voiture. On s'est tout de suite mutuellement apprécié : il est très à l'écoute, ne tire pas trop sur la laisse (très pratique vu que j'ai un bras dans l'écharpe, ne l'oublions pas), il connait pas mal d'ordre (comme "attaque", vu qu'il a fait du mordant) et il est déjà allé dans de multiple écuries. Le chiens parfait, pour moi. Ensuite, oui, Ripley est grand, si bien que je ne voyais pas la route avec lui sur les genoux. Mais comme il ne gênait pas ma mère - il regardait par la fenêtre -  il a pus y rester.

Arrivées aux écuries, j'ouvre la porte; Ripley saute par terre en aboyant, mais je lui dis de se taire et il obéit. Je descend à mon tour, referme la porte, et dit à ma mère qu'elle peut y aller. Je la regarde partir, caresse Ripley sur la tête, puis le regarde. « Viens, je vais te présenter à ton nouveau copain ! » Je vais vers l'écurie et ouvre les portes.

http://Boxes

Je rentre dans la sellerie, ouvre les volets au lieu d'allumer la lumière et regarde un peu ce qui s'y trouve. La selle et le filet de rubato son étendus, le tapis se trouve juste au dessus, la chemise est plié et rangé dans une sorte de casier … J'ouvre une grand malle et en sors une grande couverture, qui servait autrefois à mon premier cheval. C'était sa première couverture, et pas sa dernière. J'ai arrêtée de les compter après la dix-huitième. Bref, je sort ensuite la couverture qui se trouve en dessous, range la couverture de mon cheval et referme la malle. Je jette la couverture de Ripley par terre et pars chercher de la paille.

Pendant dix minutes, j'ai mis de la paille dans un grand coffre plutôt petit en hauteur. J'ai ensuite étaler la couverture dessus et ai appuyer au milieu. C'est tout mou. J'appelle Ripley qui arrive en courant et je lui montre le coffre. Il saute dedans, se couche et commence à se rouler. Ca à l'air de lui faire plaisir. Vous allez dire que ce n'est vraiment pas sympas de le faire se coucher dans un coffre, mais en même temps, c'est comme un panier : des bords, une couverture, quelque choses de moue. Et puis je lui laisserais tout le temps un des box ouvert, avec de la paille. Je suis sur à cent pour cent qu'il passera plus de la moitié de sa nuit dedans.

Je grattouille Ripley sur le dos pendant plusieurs minutes en le regardant se tendre sous l'effet du plaisir. Il halète, gratte dans le vide avec sa patte puis, quand j'arrête, me regarde avec son regard de malheureux. Je rigole un bon coup, recommence, puis prend ma boîte de pansage et repars au box.

http://Boxes

Une fois le matériel rangé, je fait s'assoir Ripley. Inspections des oreilles, deux yeux, du pelage, des pattes … Tout y passe. Aucun tique, aucune trace de puce, pas d'épines. Tant mieux. Je le prend dans mes bras et le serre très fort , respirant sa bonne odeur de chien de ferme. Il ne sens pas le crottin; Il sent l'herbe, la nature. Il sent bon quoi. Je vais derrière la sellerie, à un endroit qui sert pour la quarantaine des chevaux. J'ouvre un des box que je remplie de paille, au cas où il aurait envie d'y dormir, puis vais voir la chatière dans ce qui devait servi de bureau. Ca coulait de source quand il ont construit l'écurie : là où il y a des chevaux, il y a des chats. Oui, sauf ici.

Bref, comme la chatière est très grande, je prend soin de la bloquer. J'installerais des grillages, pour si Ripley veut sortir la nuit, mais cette nuit, il devra rester à l'intérieur. Je le fais ensuite se coucher dans sa "panière" puis lui souhaite une bonne nuit. J'éteins la lumière et pars, des images de lui et Rubato entrain de jouer dansant dans ma tête.

http://Boxes

Il est cinq heures et demie du matin quand je rentre dans les écuries. La neige tombe depuis le milieu de la nuit. Je laisse un Rubato à moitie endormie dans son box et file directement vers la sellerie. Je commence à ouvrir la porte et entend un grognement venant de la pièce. « C'est moi Ripley. » Reconnaissant ma voix, le chien se tait et commence à couiner d'impatience. J'ouvre entièrement la porte, fait sortir le berger puis l'emmène directement dehors pour une promenade matinale.

Il ne s'arrête pas devant le box de Rubato et pars directement dehors. Je le laisse cinq minutes, essayant de me réchauffer les mains comme je le peut. Je fait le tour de la sellerie et du box que j'ai laissé ouvert. Je touche la paille : c'est froid. Mais Ripley est venu y dormir, parce qu'elle est tassée. Je retourne dans la sellerie et touche le "panier" que je lui ai fait. Il est tout chaud. Je savais bien qu'il allait y dormir. Je souffle sur mes main, les frottes, puis rejoint Ripley dehors. Il cours partout, saute en l'air, essaye d'attraper la neige qui tombe. Je rigole en le voyant puis l'appelle afin qu'il rentre. Je le sèche avec un vielle serviette puis ferme la sellerie en partant. A ce soir.

-----------------------------------------------------------

J'ouvre les portes de l'écurie et un Ripley déchainé me saute dessus en aboyant de joie. Je repousse ses coup de langue et lui dit de s'assoir avant que je ne finisse par terre. La porte de la sellerie est grande ouverture. J'ai du mal la fermer. Je passe devant Rubato sans le caresser - monsieur est endormie donc il n'a rien vu - et pars chercher toutes mes affaires dans la sellerie. Boîte de pansage, filet, selle, couvre rein. Je fais plusieurs voyage jusqu'au box puis afin de tout amener puis, quand il ne me reste plus que ma boîte de pansage à prendre, je reste quelques minutes seules avec Ripley, assise dans le box de quarantaine.

Le berger s'allonge à côté de moi et pose sa tête sur mes jambes. Je le caresse doucement sur le sommet de la tête, lui caresse le l'échine, puis quand je le vois de tendre, j'en déduit que la caresse lui fait du bien et gratte un peu plus fort. Il lève la tête, comment  gratter dans le vide avec sa patte et en faisant ce bruit entre le grognement et le couinement. Le bruit que font les chiens quand ils sont content de nous voir.

Je me relève et joue un peu avec lui, jetant la paille en l'air afin qu'elle lui retombe dessus. Il se dresse sur ses pattes arrières à chaque fois pour essayer d'attraper le plus de bruns de paille, puis il vient me les rapporter. Après cinq minutes de ce jeux, je le calme en le caressant doucement puis pars vers le box de Rubato avec ma boîte de pansage.

http://Boxes

Vous êtes adorable (: (je ne sais pas ce qui se passe au niveau de la présentation o.o je vais essayer de régler ça !)
+ 3 confiance
+ 1 moral
+ 1 fer

Les travaux avaient duré deux mois. On avait agrandis le grenier de l’écurie afin de m’y aménager un chez-moi. Afin que je vive à l’écurie. Oui, les allés retour école-maison-écurie-maison avait finis par tellement me fatiguer que, lors d’un énième voyage entre ma maison et l’écurie, je m’étais assoupis moins d’un quart de seconde … Mais cela avait suffi pour me faire quitter la route. Rien de bien grave pour moi : je n’avais eu que des égratignures. Par contre, ma moto était complétement fichue. Avec l’assurance, j’ai pu m’en repayer une, mais bon. Elle va me manquer.

Bref, après deux mois de chantier, qui n’avait même pas dérangé les chevaux, ma nouvelle maison était prête. Afin que ça ne sente pas le cheval, même si c’était juste au-dessus de l’écurie, la douche se trouvait derrière la première porte du couloir, et j’avais aussi une autre sortie qui elle, menait directement à un petit garage où était entreposée ma moto. Ensuite, il y avait la cuisine, en face le salon (avec télévision, s’il vous plait), puis il y avait ma chambre. Je faisais tous ce qui concernait les cours dans le bureau de l’écurie, afin d’être avec Ripley qui avait interdiction formelle de rentrer dans la maison. Toute ma maison était occupée de fenêtre sans volet, étant donné que le soleil ne m’a jamais gênée. L’autre partie du grenier était toujours occupé par la paille et le foin.

Bref, j’ai enfin pu passer ma première nuit dans ma nouvelle chambre. J’ai eu un peu de mal à m’endormir, malgré le fait que ce soit les vacances. J’ai jamais été seule, c’est sûrement pour ça. Après m’être endormie, j’ai quand même passé une bonne nuit. Je me suis réveillée après une longue nuit sans rêve, j’ai ouvert les yeux sur une chambre bien éclairé. Le printemps était enfin là. Je suis resté plusieurs longue minute à la regarder puis, alors qu’il était déjà huit heures – question de points de vue –, j’ai suis allée jusqu’à la cuisine, pied nue sur le parquet gelé, m’entourant de ma robe de chambre. Je me suis préparée mon petit déjeuner, radio allumée, puis une fois mes céréales englouties, je me suis allé m’habiller. J’étais encore à moitié endormie en faisant tout ça. Puis je me suis rappelé d’un truck. Aujourd’hui, une nouvelle jument arrivait. Eureka de Kergoix. Je n’étais pas aller la voir, mais le refuge m’avait contacté par lui-même. Il avait tellement de chevaux … Et comme je leurs avait dit que j’avais le temps et la place pour un autre cheval, dès que madame est arrivée là-bas, ils m’ont appelée.

Soudain pleine d’énergie, je m’habille en quatrième vitesse, en tenue d’équitation bien sûr. Je me brosse les cheveux, les attaches en queue de cheval, me brosse les dents puis descend aux écuries. En bas, tout est calme. Pearl et Rubato se réveillent en m’entendant puis passent leur tête par-dessus la porte de leur box respectif. Je les caresse en passant, leurs demandant comment ils vont, puis ouvre les porte de l’écurie. La lumière du soleil se déverse dans l’allée et Pearl rentre même sa tête dans son box. Je coince les portes pour ne pas qu’elle se referme puis par vers la sellerie. J’entends des griffes qui grattent derrière la porte et, me préparant à recevoir une tornade d’amour en pleine figure, j’ouvre la porte en me cachant derrière. Je ne me suis pas trompée : Ripley sort de la sellerie en aboyant de joie puis, ne me voyant pas, il se calme et me cherche du regard. Quand il m’aperçoit, il court vers moi, faisant ce bruit que je considère comme étant le ronronnement chez le chien. Il me lèche les mains avec entrain tandis que je lui caresse l’échine de l’autre. Je lui prends ensuite le museau et lui plaque un baiser sur la truffe. Il est aux anges, ce vieux père.

Afin de pouvoir tout emménager avant l’arrivée de la nouvelle, je décide de mettre les deux autres aux paddocks. Je leurs met le licol avec douceur puis les emmenés là-bas, suivit d’un Ripley qui chasse tout ce qu’il voit en aboyant de joie. Arrivée aux prés, je les fais entrer et en attache un à la barrière. J’avance avec Pearl, lui tourne la tête vers moi en faisant attention à ses postérieurs puis lui enlève le licol. La jument part au galop à l’autre bout, se roule par terre puis me regarde, attendant son compagnon de jeu. Cette entente entre Rubato et elle m’a beaucoup impressionné. Je pensais qu’ils s’entendraient assez bien … Pour pouvoir être dans des boxes voisins par exemple. Mais non, c’était comme si à eux deux, ils avaient un petit troupeau. Ils ne peuvent pas se passer l’un de l’autre.

Je répète la même manœuvre avec Rubato puis sors du paddock pour les regarder jouer. Ils se courent après, comme Ripley le faisait avec Rubato. Et d’ailleurs, je sens bien que le canidé est jaloux. Je le caresse puis l’entraine vers l’écurie. Je cours avec lui sur la moitié du chemin mais m’arrête bien vite. Le sprint, ça fatigue. Pendant que le berger hollandais part chercher quelque chose pour jouer, je commence à changer les box, les curant à fond. Je lance régulièrement la balle de Ripley, qu’il part chercher, tout content, puis prépare un troisième box. Je passe un coup de ballais dans l’allée, lave toutes mes brosses et nettoies mon bureau de nouveau plein de poussière (sans oublier de jouer avec Ripley). Une fois tout ça fini, je regarde l’horloge : onze heure trente. Je vais aller manger moi.

Je prends le temps de jouer avec Ripley encore quelques minutes puis, avec une longe de vingt mètre, je l’attache à la porte de l’écurie. Je lui mets une gamelle d’eau, tous les jouets que j’ai, puis remonte chez moi. Comme je l’ai décidé, et même si cela m’oblige à me laver un nombre innombrable de fois par semaine, je prends une rapide douche avant d’aller manger.

Une fois que j’ai le ventre plein, j’ouvre toutes les fenêtres, me remet en tenue d’équitation puis retourne aux écuries. Ripley est endormie contre la porte d’un box, à l’ombre. Je ne le dérange pas et appelle le refuge. « Bonjour, ici Angela. Je vous appelle pour savoir vers quelle heure vous comptez venir avec la jument. » On me dit de patienter. J’entends des bruits de feuille, puis on me répond. « Nous serons là pour dix-huit heures. » Je les ai remerciée, ai raccroché. Ca me laisse toute l’après-midi pour m’occuper de mes trois coco.

Je décide de laisser les chevaux tranquilles aux paddocks et reprend le téléphone. « Bonjour, je vous appelle pour avoir des renseignement. J’ai un ancien chien policier chez moi, et je voudrais savoir si vous faisiez des séances de mordant. » Oui, il en faisait. Il en faisait même un dans une demi-heure. Je les ai remercié, suis allé chercher ma moto et ai attelé la remorque pour animaux derrière. Une remorque spécialement conçu pour grand chien, avec une vitre pour protéger les yeux. Je suis allée chercher Ripley. Il a été un peu surpris de voir la remorque, mais il n’a rien dit et ai même monté dedans de lui-même. Il devait connaitre des remorques semblables dans son ancien métier. Je l’ai attaché, lui ai mis des lunettes au cas où il passe la tête sur les côté. Je l’attache, ajoute un sac avec tous ce que j’ai besoin, ferme le couvercle, met mon casque, et c’est parti !

En dix minutes, nous sommes arrivés. Comme demandé par le club, je lui mets sa muselière et, carnet de santé en main, je me présente à l’accueille. Ils vérifient que tout est en ordre, regarde si le chien est gentil ou pas puis, une fois que tout est bon, je remplie les derniers papiers et nous sommes inscrits. Ne vous méprenez pas. Ce club est un club normal. Il y a l’école du chiot, des cours d’éducation, d’agility, d’obée rythmé, de flyball même. Il propose des randonné en canicross ou en caniVTT. Mais oui, de temps en temps, quand le bénévole est libre, ils font des cours de garde et de mordant. Mais bon, pour moi, le cours de mordant ne sera sûrement pas pour aujourd’hui : je dois montrer que j’ai une totale maitrise sur mon chien avant de pouvoir le faire.

Et donc, en ce qui concerne la muselière, tous chiens qui se trouve dans l’enceinte, catégoriser ou pas, antécédent ou non, doit être museler, afin d’éviter tout problème. Ensuite, les chiens sont lâchés pendant cinq minutes avec la muselière, afin que s’il y a un problème, les chiens puissent le régler seuls sans se faire mal. Vous trouvez peut-être ça barbare. Mais pendant que j’attendais, assise sur un banc, un homme qui attendait le cours de mordant avec son rottweiler m’a dit que, la première fois qu’il est arrivé, Style, son chien a eu un problème avec un husky. Ils sont apparemment commencés à se battre, et s’il n’y avait pas eu la muselière, ils se seraient blessé. Mais au bout de cinq minutes, Syle s’est soumis et depuis, il n’y a eu aucun problème.

Bref, le cours à commencer. On a donc tous lâcher nos chiens. Style est tout de suite allé voir le husky pour lui montrer qu’il était toujours soumis, ce que nous a fait rire, le monsieur et moi. Ripley, quant à lui, est resté dans mes jambes pendant deux minutes avant d’aller jouer. Le husky, en sentant qu’il était nouveau, et allé le voir. Ripley est loin d’être dominant : il fait partie de ces chiens peu nombreux qui veulent avoir des rapports égaux avec les autres. Mais le husky a essayé de prendre le dessus, et Ripley a réagi. Loin d’avoir peur, le berger hollandais a couché le husky sans aucun mal puis, quand celui-ci s’est finalement soumis, Ripley est reparti jouer avec les autres. Le maître du husky était loin de m’en vouloir. Il est même venu nous parler. Son chien avait tendant à vouloir prendre la tête, et il était sûr que perdre lui ferait du bien. On a ensuite tous rattachés nos chiens.

Je suis resté pendant dix minutes avec une éducatrice. On a fait les ordres de bases, puis on les a refaits, mais sans laisse. J’ai montré le rappelle de Ripley, puis l’éducatrice lui a elle-même fait faire les ordres de bases, sans trop insister. Elle a jugé que c’était bon et j’ai rejoint le cours de mordant. J’ai passé un quart d’heure assise avec Ripley à mes pieds. Il dormait. Puis ça a été mon cours. L’éducateur ma expliqué ce que je devais faire pour lui apprendre à mordre, et je lui ai dit qu’il savait déjà faire. Il m’a donc dit d’y aller. J’ai démuselé Ripley puis, lui enlevant son collier, je lui ai dit d’attaquer. Fou de joie, le berger s’est jeté sur l’éducateur, qui avait bien sûr des protections. Il a mordu dans son bras avec force puis a commencé à le tirer en arrière. L’éducateur à souffler dans son sifflet et j’ai dit à Ripley de se coucher. Lâchant le bras du monsieur sans réèl entrain, il s’est couché, puis est revenu à moi quand je l’ai appelé. Je l’ai félicité, rattaché, museler, puis on est allé voir l’éducateur. Ripley lui a sauté dessus dans le but de le lécher, mais sa langue était bloquée par la muselière.

A quatorze heures trente, nous étions de retour à l’écurie. Ripley est tout de suite allé de coucher, crevé par le cours. Je savais qu’il était heureux ici, à l’écurie, mais quand je lui ai dit d’attaquer … Il l’était encore plus. C’était comme s’il était de nouveaux un chien policier. Comme s’il était de nouveau en mission. Je le regarde s’endormir en souriant puis pars en direction des paddocks. Maintenant, au tour des canassons.

Et bien, c'était une belle journée pour Ripley !

+ 3 confiance
+ 2 moral
+ 1 fer