C’est Ripley qui me prévient que quelqu’un arrive. Il se met à aboyer comme une furie, mais ceux sans agressivité. En voyant une voiture tractant un van entrer dans ma propriété, j’ai du mal à retenir mon excitation et enferme sans ménagement un Ripley désorienté dans la sellerie. Je par accueillir les nouveaux arrivants, ne sachant pas quoi faire de mes main. Deux hommes descendent du van et viennent me dire bonjour. Comme pour les autres, nous allons signer plein de papier, puis nous retournons devant le van. Aucun bruit ne me parvient de l’intérieur.

« Son box est prêt. » Les deux hommes se sont regardés. « Un problème ? » Non je n’avais pas été prévenue qu’elle ne pouvait pas rentrer dans un box. Non je ne savais pas qu’elle avait été brûlée. Oui j’en voulais toujours ! « Vous lui avez donné des calmants ? » Bien sûr que oui. Je suis entré dans le van et me suis approchée de la jument. Elle était complètement … Shootée. Je l’ai détaché puis, doucement, je l’ai fait reculer. J’ai dit aux deux conducteurs qu’ils pouvaient partir et me suis dirigée vers les paddocks. Eureka marchait la tête basse, titubant même de temps en temps. Ils avaient dû mettre la dose pour la faire entrer dans le van. Je n’approuvais pas bien sûr. Mais en même temps, s’ils ne l’avaient pas fait, elle ne serait pas là. Et je ne pourrais pas l’aider.

Je la fait entrer dans le paddock et l’attache à la barrière. Je lui enlève toutes ses protections, sa couverture, puis recule de quelques pas pour la regarder. Elle est magnifique. Vraiment. Son pelage palomino, sa tête blanche. Je me rapproche et lui fait tourner la tête vers moi. De beaux yeux vairons. Je ne peux m’empêcher de sourire. Une merveille. Je soulève sa crinière emmêlée et là, l’horreur commence. Je repose ses crins pour souffler. Je savais qu’elle avait été brûlée, mais je ne m’attendais pas à … Ca. Elle avait des plaques sans aucun poil. Sa peau était soit grise, sur les partie palomino, soit rose sur les partie blanche. Mais surtout, elle avait une texture … Etrange. Ce n’était pas réellement de la peau … Peut-être parce que cela ne faisait pas longtemps ? C’était sûrement ça. Du moins, je l’espère.

Je repose délicatement les crins sur son encolure et décide de la laisser là pour aujourd’hui. Je lui enlève son licol, agrandis le paddock et sors. Je pars chercher du foin que je mets dans l’abri, avec de l’eau et une carotte, pour quand elle reviendra. Je sors ensuite du paddock, laissant une jument complètement paumé qui ne tient presque plus sur ses jambes. Je rentre à l’écurie, souhaite une bonne nuit à tout le monde, monte chez moi prendre une deuxième douche puis, après avoir mangé un bon repars bien mériter, je pars me coucher.

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Vers deux heures du matin, des hennissements me réveillent. Je ne bouge pas, me disant que c’est Rubato qui fait des siennes, mais ils continuent. Je me lève, ma couette sur les épaules, et ouvre la fenêtre. C’est Eureka. Bougonnant et fatigué, je m’habille en vitesse et pars dehors, ma doudoune sur les épaule. Il ne fait pas froid, loin de là, mais ça ne m’empêche pas d’avoir la chair de poule. Je sors par la porte qui mène directement à l’extérieur, afin de ne réveillé personne, puis marche jusqu’aux paddocks. Je ne fais aucun bruit et regarde Eureka. Elle est devant l’abri, passant sa tête à l’intérieur avant de s’éloigner le plus vite possible. Elle hennit bien fort puis repars vers l’abri. Je la vois hésiter, puis passer la tête à l’intérieur avant de repartir au triple galop, du foin dans la bouche. Que je suis bête.

Je rentre dans le paddock en faisant un peu de bruit. La jument me regarde puis s’éloigne de quelques pas. Je ne cherche pas à aller la voir, me contentant de marcher vers l’abri. Je prends le pan de mur qui le protège du vent et tire dessus afin qu’il s’ouvre. Aucun risque que ça casse, il a été conçu pour s’ouvrir en été, lors des grandes chaleurs. Eureka me regarde avec intérêt et s’approche. Je ne bouge pas, me contentant de tirer le foin vers l’extérieur. De toute façon, s’il pleut, le foin sera mouillé. Je prends la carotte et la pose sur le tas de foin, pars rajouter de l’eau dans l’abreuvoir extérieur. Comme la jument ne vient pas vers moi, je ne cherche pas le contact et repars me coucher, l’esprit complètement embrumé. Arrivé dans la chambre, je me mets en pyjama et enferme mes habits sale dans la salle d’eau avant de m’affaler sur le lit et de m’endormir directement. L’aventure commence demain. Tout de suite, je dors.

Super, j'ai beaucoup aimé cette première rencontre. Tu respectes bien son caractère et j'aime comment tu décris les choses. Je suis pressée de voir la suite (:

+ 3 confiance
+ 1 fer

En vue de son problème, Eureka sera logé dans le paddock. Jusqu'à nouvel ordre, et à partir de maintenant, tous les résumés qui la concerne seront posté aux paddocks.

02/05/13 : w w w