Aujourd'hui, Samedi 2 août je me rends à L'Arche de Poé, un refuge aidant des chevaux au passé difficile. Depuis que j'ai découvert ce refuge, je ne pense qu'à une seule chose ; m'y rendre !
Nous arrivons enfin. Je descends de la voiture de ma mère et lui dit à tout à l'heure. J'inspire la bonne odeur de chevaux et souris. Il y a un magnifique soleil dans le ciel, une belle journée d'été avec la température qui va avec. Je me dirige tranquillement vers ce qui semble être le bureau de la direction. Je toque timidement.
"-Oui ? Entrez !"J'entre dans la bureau lumineux. Une jeune femme relève la tête et me sourit.
"-Bonjour et bienvenue je suis Alice et toi tu es...?
-Chawa ! Je vous ai appelé hier pour savoir si je pouvais passer.
-Oui, tout à fait , eh bien je t'en prie suis moi je vais te faire visiter !
-D'accord !"La jeune fille était adorable, elle me montra les infrastructures, les écuries, les paddocks etc...
Je me fis la réflexion que le refuge était un peu vide, quant Alice du lire dans mes pensées car elle m'expliqua qu'un voyage au Texas avait été organisé et que du coup pas mal des cavaliers et des chevaux étaient absents. Ouaw, un voyage au Texas ! Génial !
Après tout cela, elle me dit :
"-Bon eh bien voilà je crois que je t'ai tout dit ! A présent je vais te laisser déambuler à ta guise et tu n'auras qu'à venir au bureau après.
-Ok merci beaucoup !
-De rien, à tout à l'heure !"Et elle repartit. Je commençais à marcher tranquillement entre les paddocks. Je m'arrêtais de temps en temps pour caresser les rares qui acceptaient de m'approcher. Tout à coup, je vis dans un paddock un Haflinger.,A ce moment là, il releva la tête et hennit. Je m'arrêtais net. Il n'étais pas beau au niveau du corps, ça non, il avait un dos creux, un assez gros ventre, mais il avait une bouilette... d'ange. Son regard se figea dans le mien. Son regard était... un mélange. Un licol noir se trouvait à l'entrée du paddock, sur lequel était écrit : Mango.
"-Mango..." chuchotais-je.
J'approchais de la barrière et tendis la main. Il tendis le museau mais n'approcha pas, et quant il vit qu'il n'y avait aucune friandise, il s'en désintéressa. Hum... gourmand mais... méfiant. Je reposais le licol, et repartis d'un pas décidé vers le bureau d'Alice.
C'étais décidé, je serais lui le poney que je remettrais sur pied !