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 Rubato des Collines.

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nina.

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MessageSujet: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyDim 11 Nov - 16:09





ΩΩΩΩΩ


RUBATO DES COLLINES.


Rubato ┈ Des Collines ┈ Hongre ┈ 5 ans ┈ OI Appaloosa ┈ Un mètre cinquante six. ┈ Corax.


Caractère

Rubato est un cheval attachant, enfin cela dépend des jours. Autant un jour il peut être tellement pot de colle avec vous et être à l'écoute. Autant un autre jour c'est un petit monstre sur pattes qui jouera avec vous et vous mordra. Ses anciens propriétaires en avaient plus qu'assez de devoir refaire chaque jour le travail de la vielle car Rubato avez tout oublié. Non qu'il est bête, juste qu'il est vraiment mais vraiment têtu. Il est donc resté dans un pré seul toute l'année, peut importe le temps. "cela lui mettra un peu de plomb dans la cervelle" disaient ses propriétaires. Malheureusement non, c'est le contraire, cela a encore plus aggravé son cas. Tout ce qui lui faut maintenant, c'est un gentil propriétaire qui saura tout reprendre depuis le début en douceur et montrer qu'il tient à lui. Peut être qu'un jour, quelqu'un arrivera à aimer cette petite bête poilue, malgré son caractère de petit cochon.



Compétences

Saut : 02
Dressage: 03
Cross: 15
Longe: 00
Travail en liberté: 11
Pony-games: 00
Horse-ball: 00
Western: 00
Voltige: 00
Attelage: 00
Endurance: 00
Vitesse: 00
Randonnée: 00

Débourrage: 100%
Etat

Santé : 54%
Moral : 55%
Confiance: 80%


- Père: Inconnu.
- Mère: Inconnue.
- Descendant: Aucun.

    Concours type ... le ... . Arrivé à la ... ième place avec ... .



Dernière édition par nina. le Dim 20 Jan - 10:22, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptySam 5 Jan - 14:32



ANGELA & RUBATO

Je n’en voulais pas de ce cheval. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Je ne me souviens que du cheval, du sang, de la peur, de mes pleurs. J'ai travaillé dur pour en arriver là. Pour en arriver à détester les chevaux. Non pas parce que j'en ai peur. Mais parce que ça fait trop mal d'aimer quelque choses qui n'est plus là, et que ne le sera plus jamais. Et pourtant … Elle a réussi à me trainer à ce refuge. J'ai eu beau user de tous mes arguments, elle m'a forcé à venir. Oui, je suis dépendante de mes parents. Oui, je vis chez ma mère. Oui, je vais tous les week-ends chez mon père. Oui, j'ai vingt-cinq ans. Les autres ont un problème avec ça, pas moi. Et c'est tout ce qui compte. Je fais mes études, mes parents m'ont donné assez d'argent pour que je puisse me payer une villa de luxe, mais je préfère rester chez mes parents. Point.

Quand je suis entré dans le refuge, j'ai joué celle qui n'en avait rien à faire. Je n'avais pas l'intention de montrer à quel point j'étais heureuse d'être entouré de ces êtres que j'aime tant. Pourquoi ? Premièrement, parce que je disais à qui veut l'entendre que je n'aime pas les chevaux. Deuxièmement, parce que, telle une enfant, j'avais bien l'intention de rester campé sur ma position : celle selon laquelle je n'avais pas envie de venir. Mais ma mère a bien vu que mes lèvres étaient crispées en un sourire caché et bien vite, j'ai laissé éclater ma joie. Enfin, autant que je le pouvais, vu que tous les chevaux présents dans le refuge avait un passé … Tout comme moi. Tout comme chacun.

Un blondinet d'environ un mètre quatre-vingt nous a présenté chaque cheval un par un. Les noms défilaient, les passés aussi, mais j'écoutais d'une oreille distraire. Quand je le verrais, je saurais. Et ça a été le cas. Nous sommes passés devant un énième box dans lequel j'ai vite-fait jeté un coup d'œil. J'ai continué ma marche puis me suis arrêté, avant de revenir doucement en arrière, jusqu'au box. Le cheval appaloosa qui s'y trouvait m'a totalement séduite. Rubato des Collines. « Celui-là. » Ma mère s'est arrêtée puis est venu, suivis du blondinet. « Rubato des Collines. Il est lunatique. A un moment il est gentil, à l'écoute, et la seconde d'après, c'est un vrai monstre. Plusieurs personnes sont déjà allées à l'hôpital.» Autrement dit, "Ne l'achetez pas." Je me suis tourné vers lui, grand sourire. « Celui-là. »

Si bien que la semaine d'après, j'étais dans le box, assis sur ma boîte de pansage, appréhendant son arrivée. Voilà plusieurs années que je n'avais pas eues de cheval à moi. Voilà un an que je n'avais pas monter de cheval. J'étais loin d'être rouillés, mais j'avais peur d'échouer. Peur de ne pas être accepté par Rubato. Le bruit d'un camion m'a fait lever la tête. Un van est entré dans la cours puis s'est arrêté en plein milieu. Un hennissement a retenti, venant de l'intérieur; c'est pour moi. Je suis sortie du box et me suis approché. Le blondinet du refuge est sorti du côté passager puis est venu à ma rencontre, papier en main. Un autre hennissement a retenti et, voyant mon air soucieux, le jeune homme a jugé intelligent de me rassurer. « Ce n'est pas le vôtre. C'est une jument qui est claustrophobe. » d'une part, cela m'a rassuré. D'une autre pars, j'ai commencé à m'inquiéter pour la jument. « Rubato est dans un bon jour. Enfin, il l'était quand on s'est arrêté à l'air d'autoroute il y a une heure. » Puis il a tourné les feuilles de son calepin. « Une fois que vous aurez remplie toute la paperasse, Rubato est à vous. »

J'ai hoché la tête, l'ai emmené dans mon bureau puis j'ai commencé à signer tous les papiers. Au bout de dix minutes, je n'avais toujours pas fini, et c'est seulement au bout d'un quart d'heure que j'ai écrit ma dernière signature. Rubato était enfin à moi. Après avoir tout photocopié, on est allé vers le van. Le blondinet m'a dit d'attendre là et est allé ouvrir la porte. Il a détaché rubato et l'a descendu du camion. Il était ridicule, avec toutes ses protections. Je l'ai trouvé magnifique. Le mec me l'a donné et il est remonté dans le camion. Ils ont attendus que je sois devant le box en inspectant les autres chevaux, puis ils sont repartis.

Rubato marchait lentement, trop occupé à observer ce qui l'entourait pour regarder où il mettait les sabots. Il avait les oreilles pointé en avant, ne cessait de tirer sur la longe en tournant la tête à droite, puis à gauche. Je ne pus m'empêcher de sourire. Tenant la longe de la main droite, J'ai ouvert la porte du box en gardant un œil sur l'équidé, mais il n'eut aucune réaction. Tant mieux. Je le fis doucement entrer dans le box, refermais la porte, attachais la longe à l'un des barreaux puis me postais à côté de son encolure. Je posais l'une de mes mains sur son encolure et attrapait son chanfrein de l'autre, le caressant du pouce. « Bonjour Rubato ! Moi c'est Angela. C'est moi qui vais m'occuper de toi maintenant. » L'une de ses oreilles se pointe dans ma direction et, pour mieux me voir, il se dégage de ma main et tourne la tête. Je commence à lui masser doucement la tempe. « Je te préviens tout de suite, je suis une vrai pipelette, alors si tu demain tu n'es pas encore sourd, je t'achète une brouette entière de carotte. » Le mot carotte sembla lui dire quelque chose, ce qui me fit rire.

Je lui enlève le licol et son protège nuque en lui racontant pourquoi je l'ai choisi lui et pas un autre. Je ne pense pas qu'il comprenne un traitre mot de ce que je dis, mais au moins, il s'habitue à entendre ma voix. Je continu à lui parler en posant le licol en équilibre entre deux barreaux. Je commence à détacher la couverture, enlève le protège queue et le pose sur la porte du box avec la couverture. Je détache les quatre guêtres, lui enlève les cloches et les laisse tombées à l'extérieur du box. M'appuyant contre le mur, je le regarde attentivement. Lui aussi m'observe. Il me fixe pendant plusieurs minutes, les oreilles pointées en avant, tête haute, puis renâcle des naseaux. Souriante, je m'accroupis et ouvre ma boîte de pansage. « Certaines personnes préfère faire connaissance avec leur cheval en les faisant soit tournés en rond, soit en les regardant en liberté. Moi, j'aime faire connaissance pendant une bonne séance de pansage ! » Je m'approche de lui, étrille et bouchon en main, observant toujours ses réactions. Il baisse la tête et renifle la paille, l'air de rien, mais je remarque que ses oreilles sont encore pointées vers moi. Confiante, je commence à lui passer l’étrille avec vigueur. Son poil est collé par la sueur à cause du voyage et de la couverture, mais après quelques coups d’étrille, ils se décollent les uns des autres. Je tape l’étrille au sol : toujours aucune réaction. Tant mieux après tout. Il n’est pas passif, puisque ses oreilles bougent en fonction des bruits environnent. Mais il est calme.

L’étrille fini, je m’attaque au bouchon tout en commençant à siffloter. Rubato lève la tête en m’entendant. Dans le sens contraire du poil, dans le bon sens, puis on frotte et on recommence, pour avoir un cheval tout beau tout propre. Je chante ça depuis ma première année de poney, et c’est resté. L’équidé fléchit la nuque et commence à s’endormir. Une fois le bouchon passé sur tout le corps, j’entreprends de démêler sa crinière. Ca me prend dix bonnes minutes, mais à la fin, ses crins sont aussi doux que de la soie, et aussi démêlés que mes cheveux. Enfin, aussi démêlés que mes cheveux l’étaient ce matin. Je m’attaque ensuite à sa queue et, une fois qu’elle est démêlées, je m’amuse à tresser le dessus, pour faire jolie. Ca ne dérange pas le moins du monde Rubato, qui continu sa sieste. Je lui repasse très vite le bouchon pour enlever les bruns de paille de sa robe puis lui passe soigneusement la brosse douce. Je lui cures les quatre sabot, remarquant avec beaucoup de satisfaction qu’il se laisse faire, passe un dernier coup de torchon sur son poil puis referme ma boîte de pansage, fatiguée et ayant mal au dos. Rubato, lui … Continu sa sieste.

Je sors du box avec ma boîte, referme la porte derrière moi, pose ma boîte puis vais chercher un seau plein d’eau tiède. En revenant, je remarque que l’appaloosa ne dort plus ; il a la tête bien haute, les oreilles couché en arrière. Fini la bonne journée, bonjour les problèmes. Je prends mon éponge, la trempe dans l’eau, l’essor bien et rentre doucement dans le box, éponge et seau en main. L’équidé me regarde, se gonflant un peu plus. « N’essayes pas de me faire peur, ça ne marche pas. Pas avec moi. » Je m’approche de lui avec franchise mais surtout en faisant bien attention. Je mets ma main à plat, attendant qu’il vienne me la renifler. Comme il est curieux, cela ne tarde pas, et j’en profite pour poser mon avant-bras sur sa nuque. Je change l’éponge de main, fait glisse mon avant-bras bers le bras jusqu’à ce que ma main de pose sur sa nuque puis lui passe l’éponge sur l’œil droit. Il essaye de lever la tête mais ma main le bloque. Vexé, il se dégage en secouant sa tête et fait mine de me mordre. Par pur réflexe, je bondis en arrière, avant de remarquer que de toute manière, il ne m’aurait pas mordu. Il me teste et, surtout, il a réussis à me faire peur. Mais cette peur ne reste pas bien longtemps. « Ne commencez pas jeune-homme ! » Je retrempe l’éponge dans l’eau, l’essor par-dessus la porte du box et me retourne vers Rubato.

Je m’avance de nouveau avec franchise, lui redonne ma main à plat. Mais cette fois, il ne vient pas la renifler, me mordant de nouveaux pour de faux. Cette fois, par contre, je ne bouge pas d’un poil, ce qui a l’air de le surprendre. Je me mets à côté de lui et, en me mettant sur la pointe des pieds, j’arrive à poser ma main sur sa nuque. J’appuis légèrement, l’obligeant à baisser la tête, puis lui nettoies le deuxième œil. Il essaye de nouveau de se dégager, mais je lui donne une petite claque du dos de la main, en plein sur le nez. Il éternue et je me mets en face de lui. « Je voulais pas de toi, mais maintenant je me suis attachée, alors t’a pas intérêt à me faire croire que tu ne m’aime pas ! J’ai déjà perdu un cheval par ma faute parce que j’ai été trop stupide pour croire qu’il pourrait grimper la monté avec toute cette neige, alors si toi on t’envoie à l’abattoir parce que j’ai échoué, si on t’envoie à l’abattoir parce que … Parce que je n’ai pas réussis à ce faire contrôler ce caractère débile, je ne m’en remettrais jamais ! Alors tu vas être gentil et te laisse faire, d’accord ? » je remarque que j’ai haussé la voix et m’en veux immédiatement. Au moins, ma tirade a eu l’effet escompté : il se décide à se tenir tranquille.

Je laisse tomber l’éponge sur ma boite de pansage afin qu’elle sèche, sors du box avec le seau plein d’eau puis referme la porte. « Attend moi là, j’ai un cadeau pour toi ! » Comme s’il pouvait bouger. Je range ma boîte de pansage, accroche le licol à la poignée prévu à cet effet, collée sur la porte, puis je range la couverture. Je reviens vers Rubato, une pomme dans la main et une autre couverture sur les bras. « Regarde ce que j’ai pour toi. » Chargée comme une mule, je rentre dans le box et donne la pomme à Rubato. Il est toujours vexé, mais il prend quand même la friandise. Et pendant qu’il se régale, je lui pose la couverture bordeaux sur le dos. Je l’attache soigneusement, la défroisse autant que possible et m’écarte. « Tadam ! » L’appaloosa lève la tête et tourne la tête le plus possible pour voir ce qu’il a sur le dos. La couverture est d’une couleur bordeaux, comme dit plus haut. La mousse est blanche, ainsi que les sangles et les contours. Mais surtout, sur le côté gauche, il y a marqué, toujours en blanc, le nom de mon cheval. Rubato des Collines.

Les oreilles pointées la couverture, Rubato renifle ce nouveau « truck » puis me regarde. Je ressors du box, pars lui chercher du foin et de l’avoine et, une fois tout fini, je jette le seau d’eau dehors, dans les plantes. Enfin, je jette l’eau, pas le seau. Je retourne voir l’appaloosa pour lui dire au revoir. Il a le nez enfoncé jusqu’au naseau dans sa mangeoire. Je lui ébouriffe le toupet et lui plaque un baiser sur le front. « Bonne appétit, et à demain ! » J’attrape mon sac, sort de l’écurie et commence à fermer la grande porte. L’équidé sort la tête du box et me regarde. Je finis de fermer la porte. La lumière s’éteindra elle-même à vingt-deux heures, soit dans une heure. Je viens de passer quatre heure à le bichonner … Pas étonnant qu’il en ait eu mars ! Mais bon, malgré ça, je l’aime bien. Et je suis pressée de revenir demain !


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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptySam 5 Jan - 23:05

Wahou, tu m'as transportée avec ton résumé, j'étais vraiment à fond en le lisant. Tu écris vraiment bien avec vous allez avoir une complicité de fou avec Rubato, c'est super. Je ne peux que t'encourager (:

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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyMer 9 Jan - 16:52



ANGELA & RUBATO

Mes cours de la journée enfin révisé, j'étais partit en moto voir Rubato. Il faisait nuit, mais tant pis, j'irais dans le manège. Dommage pour le rond de longe où j'avais l'intention de le faire se défoulé, faute de pouvoir passer des heures et des heures avec lui. Il fallait bien que je dorme moi, à un moment. Il était déjà vingt-deux heures, je n'allais pas être rendue avant minuit, et demain, c'était debout cinq heures du matin … Espérons que ça en vaille la peine.

Une fois arrivée aux écuries, je gare ma moto la pose sur sa béquille. J'ouvre les portes en grand, pousse ma moto à l'intérieur et allume la lumière. Rubato plisse les yeux en relevant la tête et plaque ses oreilles sur sa nuque quand il me voit. Génial. « Salut mon beau. » Je ne cherche même pas à le caresser, détachant et enlevant mon casque de ma tête. Je m'ébouriffe les cheveux pour les décoller de mon crane, attrape l'élastique qui m'entoure le poignet et m'attache les cheveux en une queue de cheval. Ma frange me retombe sur les yeux. Je souffle vers le haut pour la mettre en arrière, mais elle reprend sa forme initiale. « Tant pis. » Je pousse ma moto jusqu'à la sellerie, poise mon casque dessus, prend ma boîte de pansage et repars vers Rubato.

Quand ils me voient, ses oreilles se pointes en avant. Il a déjà changer de caractère ? Si vite ? « D'accord ! Tu ne m'avais pas reconnu c'est ça ? » Je lui gratouille le museau, pose ma boîte et prend le licol en rentrant dans le box. Je me met à côté de son encolure, passe ma main sur sa joue en l'observant puis, doucement, je lui passe le licol autour du museau. Il ne bouge pas, mais je vois qu'il est attentif. Je monte un peu plus, finis par passer la lanière par-dessus son encolure et attache le licol. « Aller viens. » Je l'emmène hors du box et l'attache à l'un des barreaux. Je lui enlève sa couverture que j’étends sur la porte du box, prend ensuite l'étrille et commence à le brosser. Mon massage le détend et, à la fin du passage du bouchon, il est à moitié endormie. Je lui démêle le toupet et la crinière, défait la tresse qu'il a dans la queue avant de la démêler elle aussi, lui repasse un petit coup de bouchon et lustre sa robe avec la brosse douce. Je prend ensuite mon bouchon spécial sabot et me penche pour lui demander de lever la jambe. Il est trop assoupie pour répliquer et, après avoir passer un coup de brosse sous ses quatre sabots, je nettoie et range mon matériel à la va-vite. Je ferais mieux demain soir, là, il faut vraiment que je pense à l'essentiel : Rubato.

Je remet la couverture sur le dos de mon cheval, faisaient quelques nœuds aux sangles pour ne pas qu'elles touchent le sol. Je vais ensuite à la sellerie prendre une bombe, ainsi le couvre-rein, la selle, le tapis et filet que j'ai acheté et entretenue pour Rubato, détache pépère, et en route pour le manège. La selle pèse sur mon bras, mais hors de question de la poser sur son dos. Bien qu'il ai été débourré, je tout refaire avec lui. Peut-être que quelque chose s'est mal passé durant son débourrage, ce qui l'a marqué et lui a donné ce caractère. Bien sûr, je ne vais pas tout refaire. Mais je vais en refaire la plus grande partie.

Rubato me suis, les oreilles pivotant dans tout les sens. La nuit n'a pas l'air de lui faire plaisir, mais il accepté de me suivre. Je vais comme si de rien n'était et continue vers le manège sans le regarder, sentant ses mouvements grâce à la longe que je tient fermement.


Rendez-vous au manège !
---> Link <---


Une fois mes affaire rangé, je m'assois et regarde Rubato. Il est calme. Je ne comprend pas ce qui c'est passé. Peut-être que la séance a été trop longue ? Je regarde ma montre. Pourtant, elle n'a durée que quarante minutes. On a vu pire. Ma séance de pansage d'hier a tout de même durée quatre heures, et là, il ne s'est énervé qu'à la fin. Peut-être que je ne le comprendrais jamais. Peut-être qu'il faut juste que je fasse avec. Je me relève, regarde sous la couverture : pas besoin d'un coup de brosse. Je regarde sous ses sabots, mais le sable du manège s'est déjà enlevé. Je sors donc et referme la porte avant de prendre mon téléphone. Je tape le numéro de ma mère.

« Allô … Oui, tu peux venir me chercher ? Je ne suis pas sûr de pouvoir conduire ma moto ... » Je m'assois ensuite et observe Rubato, inscrivant l'emplacement de chacune de ses tâches dans ma mémoire. D'autre montent pourtant leurs chevaux dès le premier jours. J'incline la tête sur le côté quand il fixe son regard sur moi. J'ai tout de même attendu le lendemain. Il couche soudain ses oreilles en arrières et tape dans le mur de son box. Je suis allée trop vite, c'est la seule explication. J'entend la voiture de ma mère qui arrive. Demain, ça ira sûrement mieux. Je me lève, éteint la lumière, referme les portes de l'écurie et monte en voiture. Ou alors, il sera toujours comme ça, et il faut juste que je prenne mes précautions.


Dernière édition par Corax. le Sam 20 Avr - 19:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyVen 11 Jan - 22:30

Tu installes une ambiance dans tes résumés car tu décris aussi ce que tu ressents, tes impressions, tes intrigues, je suis fan!

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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyDim 13 Jan - 22:42



ANGELA & RUBATO

J'ai passé plus de la moitié de la nuit aux urgences, le reste à dormir, j'ai eu deux heures de cours le matin, j'ai rattrapé ceux que j'avais manqué pendant la pause déjeuner puis j'avais tout repris normalement. Bref, résultats des courses : une légère luxation de l'épaule, et donc écharpe obligatoire pendant une semaine. Cela allait être génial, surtout pour travailler avec Rubato. Mais le pire dans tous ça … C'est même pas le fait de ne pas pouvoir pleinement travaillé avec mon cheval … Non, le pire, c'est de ne plus pouvoir conduire ma moto, et donc de devoir prendre le bus …

Il est vingt-deux heures quand j'arrive aux écuries. Mon père est venu avec moi, et il restera là, au cas où. Mais normalement, il n'aura pas à intervenir. Il m'ouvre la porte des écuries en grand. J'allume la lumière et vais tout de suite voir Rubato. « Salut mon bébé ! Comment ça va ? » Je le caresse maladroitement de la main gauche, la droite étant immobilisée. Il renâcle des naseaux et pose son museau dans ma main. Je regarde mon père qui est en train de lire, adossé à un box, me regardant du coin de l'œil, puis pars vers la sellerie. J'attrape une longue longe que je pose sur ma boîte de pansage, prend celle-ci puis repars vers Rubato. Je rentre dans le box en lui parlant doucement, lui attache tant bien que mal le licol puis le sort du box avant de l'attacher à l'un des barreaux. Je lui enlève la couverture que je pose sur mon épaule indemne avant de l'étendre sur la porte du box, puis je m'attache au pansage.

Etrille, bouchon, démêlage, re-bouchon, brosse douce … La routine s'est déjà installé entre nous, et pendant que je m'efforce de le rendre parfait, lui s'endort paisiblement. Je met dix minutes pour lui faire les quatre sabots, les posant un à un sur mon genou plié afin de les curer, et je suis bien contente une fois le pansage terminé. Je vais lui chercher une chemises, pour éviter de devoir lui mettre sa bonne grosse couverture, puis prend la longue longe et emmène Rubato pour une petite séance de défoulage.


Rendez-vous au rond de longe !
---> Link <---


Je me dépêche de nettoyer la robe de Rubato pour lui remettre la couverture, afin qu'il n'ai pas froid. Je prend tout mon temps pour lui démêler les crins, passe plusieurs minutes à lui masser l'encolure puis sors du box. Je lui donne sa ration de céréales du soir, mon père m'aide à lui donner du foin, puis je nettoies son abreuvoir. Je ressors du box et regarde l'appaloosa en souriant. Je referme la porte puis repars vers la voiture. « A bientôt Rubato ! » J'éteins la lumière, mon père referme la porte de l'écurie, et nous voilà repartit pour la maison.


Dernière édition par Corax. le Sam 20 Avr - 19:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyLun 14 Jan - 18:02

Waw, j'aime vraiment beaucoup comment tu décris tes résumés. C'est vraiment génial ce qui se passe entre toi et lui. Continues ainsi! (:

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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyMar 15 Jan - 19:07



ANGELA & RUBATO

J'ouvre les portes, toujours non sans difficultés. La lumière s'infiltre dans les écuries, ce qui me permet d'éteindre la lumière. Je me rapproche du box de rubato et lui caresse la nuque quand il vient me voire. « Bonjour mon beau ! Comment ça va ? J'ai un cadeau pour toi ! » Je sifflée Ripley et il arrête de renifler le poteau pour accourir vers moi. Je l'attrape par le collier et rassure Rubato. Comme s'ils étaient tous deux des humains, je les présentent l'un à l'autre. Ils se reniflent, Ripley donne un grand coup de langue à Rubato qui lève brusquement la tête, surpris. Mais il la rebaisse immédiatement et souffle sur le canidé. Ils ont l'air de bien s'entendre. « Bon, j'aménage un coin pour Ripley, et ensuite, nous irons tous les trois faires un tours aux paddocks pour nous dégourdir les pattes, d'accord ? » Je caresse Rubato et pars vers la sellerie.


Rendez-vous chez Ripley !
---> Link <---


Je pose ma boîte de pansage devant le box. Je prend le licol et rentre dans le box. « Pas toi Ripley ! » dis-je en le poussant du pied. Je met le licol à Rubato puis le sors du box. Je dis à Ripley d'aller se coucher en attendant que je panse Rubato, enlève sa couverture à celui-ci et commence à passer l'étrille. Comme d'habitude, Rubato s'endors avant la fin du pansage. Prenant exemple sur l'appaloosa, Ripley s'étend par terre et commence à ronfler. Je démêle les derniers crins de Rubato, lui cure longuement les quatre sabots puis lui remet sa couverture. « Aller hop, c'est partit ! »


Rendez-vous aux paddocks !
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Là, je prend une brouette et m'attelle à la paille salle de trois jours du box de Rubato. Enfin, quelqu'un avait accepter de me rendre service en changeant vite fait bien fait la litière du box pendant que je m'occupais de monsieur. Mais là, c'était à moi de le faire, et je compte le faire entièrement. Enfin … je regarde mon bras. Peut-être pas finalement.

Je prend une fourche et, Dieu seul sait comment, j'arrive à enlever les crottins et la paille usager du box. Ca y est, j'ai plus de place dans la brouette. Je tasse tous ça, enlève le plus de paille possible, puis je pousse la brouette hors de l'écurie en essayant de ne pas la renverser. Je la laisse là : je demanderais à quelqu'un de m'aider. Je remet ensuite de la paille fraiche dans le box, nettoies la mangeoire, l'abreuvoir puis vais me laver les mains au robinet. L'eau me glace les doigts, mais tant pis. Je referme ensuite le box puis repars au paddocks. J'avais mis une heure. Pas mal pour une fille avec un bras dans l'écharpe !


Rendez-vous aux paddocks !
---> Link <---


J'attache Rubato à l'un des barreaux du box. Je prend ma brosse douce et la lui passe délicatement sur les joues, puis le front, et enfin le chanfrein pour lui enlever toute la terre. Je passe le bouchon sur son encolure et sa crinière, lui démêle le toupet, puis la queue. Quand je vois l'état de ses pattes, je décide d'employer les grands moyens : je pars chercher une vielle éponge, la lave bien puis, une fois mouillé, je la passe sur les jambe de l'appaloosa. J'enlève toute la terre sur ses poils, mais aussi sur la couronne et la paroi de ses sabots. Je lui sèche ensuite tous ça avec un chiffon puis lui cure les sabots. Je lui enlève sa couverture, la change par celle qui avait en arrivant, en me promettant d'aller faire laver la nouvelle aujourd'hui pour la lui remettre ce soir.

Je le fait ensuite rentrer dans son box et m'adosse contre lui pour souffler. « Pfou ! C'est crevant ! » Je regarde l'heure à la grosse pendule acroché en haut du mur, au dessus des portes : six heures. Cela fait déjà cinq heures que je suis là. Ca va peut-être être un peu tard pur le pressing. Je caresse longuement Rubato, puis pars chercher des céréales et du foin. J'appelle ensuite ma mère pour qu'elle vienne me chercher avant de tout ranger dans la sellerie.



Rendez-vous chez Ripley !
---> Link <---


Je passe devant le box de Rubato et lui caresse le chanfrein. Je lui souhaite une bonne soirée puis rejoint ma mère dans la voiture, ayant pris soin avant de fermer les portes de l'écurie.


-----------------------------------------------------------


J'ouvre les portes de l'écurie, couverture en main. Il est neuf heure du soir : j'ai laver moi-même la couverture, dans le jardin. Je rentre doucement dans le box de Rubato, lui fait savoir que c'est moi, puis lui change sa couverture. Pour éviter de déranger Ripley, je pose l'ancienne couverture sur la porte du box voinsin, puis après une dernière caresse a l'appaloosa, je rentre définitivement chez moi. Du moins, jusqu'à demain ...


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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyMer 16 Jan - 9:43

Waaaaaw, je suis sur le c*l. Surprised
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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptySam 19 Jan - 18:26



ANGELA & RUBATO

Je pose la boîte de pansage devant le box opposé puis rentre doucement dans le box de Rubato. Il lève la tête et hennit doucement en me voyant, avant de faire quelques pas vers moi, parcourant le peu de distance qui nous séparait. « Coucou toi … » Je pose ma main sur son chanfrein puis la passe sous son toupet pour lui caresse le front. Il ferme les yeux quelques secondes puis me regarde de nouveau. Je fais glisse ma main sur son encolure puis la glisse légèrement sou sa couverture, comme j'aime me faire. Je pose ma tête sur son garrot, toujours en le regardant. Il a tourné sa tête vers moi, me regardant du coin de l'œil. Mais je n'ai pas l'air de le gêner. Je me redresse, lui flatte l'encolure, puis lui enfile son licol.

Je le sors du box et l'attache soigneusement. Ripley vient vers nous et Rubato lui souffle dessus. Ils sont trop mignons à se dire bonjour. Ripley pars dehors, tout content, et commence à sauter dans la neige. J'enlève doucement sa couverture à l'appaloosa puis commence à le panser. Quand j'ai fini, il presque totalement endormie. Je le réveille en lui tapotant doucement l'encolure puis lui fait sentir le tapis de selle avant de le mettre sur son dos. Je fais la même chose avec la selle et sangle jusqu'à que la sangle le touche. J'installe le couvre rein puis lui m'attaque au filet.

Il se souvient de notre séance dans le manège, cela ce voit; Il est calme quand je lui montre le filet, avec mors cette fois. Il n'a pas l'air de voir la différence. Je commence à lui enfiler le filet, lui glisse un doigt dans la bouche pour la lui faire ouvrir puis fais rentrer le mors. Je lui passe la têtière par-dessus les oreilles, luis accroche la sous-gorge puis la muserolle. Rubato mâche quelque secondes son mors puis me regarde, l'air de dire "C'est tout ?" Je rigole et lui flatte l'encolure. Je serre la sangle de deux trous, prend ensuite la chambrière qui est accroché à coté de la porte d'entrée puis emmène Rubato vers le rond de longe. La neige lui tombe dessus, mais cela l'amuse plus qu'autre chose. Je le fais rentrer conter son grés dans le rond de longe ("Non, encore de la neige !") puis le lâche.


Rendez-vous au rond de longe !
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J'enlève le filet de Rubato et me dépêche de lui mettre son licol. Je l'attache à l'un des barreaux de son box puis je vais ranger la chambrière à sa place. J'enlève ensuite tout son attirail à l'équidé, tout en lui disant combien il a été sage. Je range tout petit à petit avant de frotter le poil de l'appaloosa avec de la paille, pour la sueur. Je le brosse ensuite entièrement, lui sèche ses membres mouillés par la neige et enfin, je lui cure les sabots. Enfilage de couverture, rentré dans le box, et Rubato est fin près pour la nuit. Je lui donne à manger, du foin, nettoies son abreuvoir.

J'appelle ensuite Ripley pour qu'il rentre et m'inquiète quand il ne reviens pas. Mince. Pourquoi est-ce que je l'ai laissé tout seul ? J'entend un bruit venant de la sellerie et vois le berger qui en sort. Il était rentré dormir. Je souffle de soulagement, le félicite puis le laisse allé se recoucher. Deuxième coup d'œil à ma montre. Ma mère ne viendra me chercher que dans une-demie heure.

Je vais chercher des crayons, un block-note, puis m'assois dans le box de Rubato. Il ne me prête ma attention, trop occupé à manger. Je fais des esquisses de sa tête, de ses membres. Je dessine la ligne de son dos et en fais descendre ses côtes. Je dessine en gros plan ses naseaux, son œil, puis commence à le dessiner en entier. D'abord les gros traits, puis les détails. J'ai entendu la voiture de ma mère arrivé quand j'ai eu finis l'avant main. Je suis sortie du box, ai rangés le bock-note est mes crayons, j'ai couché Ripley puis sui partit vers la sortie en laissant la porte de la sellerie ouverte - de toute façon, il allait l'ouvrir. J'ai dis au revoir à Rubato et lui ai souhaité une bonne nuit en lui collant un baiser sur le museau. Puis je suis partie, pressée de revenir demain.


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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptySam 19 Jan - 21:21

C'est super, j'aime beaucoup l'attention que tu apportes au paysage autours de toi et des tes deux petits lous. (:
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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptySam 19 Jan - 23:47



ANGELA & RUBATO

Comme d'habitude, il faisait nuit quand je suis arrivée aux écuries. Ripley était couché derrière la porte quand je suis arrivé, et il n'a pas tarder à me sauter dessus, après m'avoir reconnu bien sûr. Je suis ensuite allé vers le box de Rubato et l'ai longuement caressé afin de lui dire bonjour. Il a hennit doucement et a plaque son museau sur ma main. Je lui ai flatté l'encolure puis suis partie chercher mes affaires.

Aujourd'hui, détente. Hier, il avait vraiment bien travaillé, et je n'ais pas envie qu'il se lasse en faisant cet exercice tout les jours. Je suis rentré dans son box et lui ai mis son licol avant de le sortir. Je lui ai passé l'étrille, le bouchon, puis en passant la brosse douce sur ses tendons, j'ai vu qu'il lui manquait des poils à un endroit. « Et bah alors ? » J'ai finis de passer la brosse douce puis je suis allé chercher de la Bétadine et un chiffon humide. J'ai nettoyer avec le chiffon puis inondé la plaie de Bétadine. J'ai tamponner, essuyé ce qu'il y avait en trop, puis, satisfaite, j'ai remis la couverture à Rubato. J'ai détacher la longe, et en route.

Ripley nous a suivis pendant la moitié du chemin puis il a fini par se laisser distraire. D'un bond, il s'est enfoncé dans les vingt centimètres de neige qu'il y avait, avant de sauter encore en encore. Je l'ai rappelé puis, tous les trois, nous sommes entré dans le manège.


Rendez-vous au rond de longe !
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Au lieu de mettre rubato dans son box, je le met dans celui d'en face, le temps de changer le box. Une fois cela fait, je le met dans son box à lui, et c'est tout content d'être de nouveau chez lui qui va voir s'il y a quelque chose dans la mangeoire. Je rigole en lui flattant l'encolure, nettoie l'abreuvoir puis lui donne du foin et sa ration de céréales. Je lui cure les sabots pendant qu'il mange, même s'il n'y a pas vraiment grand choses à enlever, puis prend dix minutes pour lui démêler les crins. Je les tresses longuement, pour m'amuser, puis fini par laisser Rubato seul.

Je m'assois devant le box, Ripley sur les genoux - vous avez bien entendus, il est sur mes genoux - et le caresse machinalement en attendant ma mère. Quand j'entends la voiture, j'emmène Ripley dans la sellerie puis pars, sourire au lèvres. Ma journée est loin d'être fini.


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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyLun 21 Jan - 9:56



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Huit heures. Le soleil était levé, mais on sentait encore la fraicheur de la nuit. Je marchai dans la neige, m'enfonçant dedans jusqu'au genou, tout en essayant de ne pas tomber. Il avait neigé toute la nuit, et déjà qu'hier il y avait facilement dix centimètres de neige, là, on se retrouvait avec trente centimètres minimum. Heureusement que les routes sont déblayer, sinon je ne sais pas comment je serais venu. J'aurais mis toute la journée à venir à pied, à cause de toute cette neige.

Malgré ça, j'aime la neige. Bref, je rentre dans les écuries et la routine reprend son cour. Je caresse Ripley, le laisse allé joué dans la neige, puis panse longuement Rubato en lui demandant de ces nouvelles. Il s'endort, mes coups de brosse le massant, puis se réveille quand j'ai fini. Je regarde sur son antérieur s'il lui manque toujours des poils et remarque avec satisfaction que la peau n'est plus à nue, mais qu'un duvet à commencer à pousser. Je repasse quand même de la Bétadine, pour être sûr, puis j'ai totalement fini le pansage. Maintenant, il faut que je trouve quoi faire. Je replace la couverture de l'appaloosa sur son dos afin qu'il n'attrape pas froid. Hier, on a joué, alors il faudrait que je travail. Mais il faut que je finisse tôt afin de déblayé la cour, pour l'arrivée de Pearl.

Je décide alors de retourner au rond de longe. J'harnache Rubato sans aucun problème, prend la chambrière, et c'est partit pour une séance travail.



Rubato est en sueur après notre séance de travail. Je le bichonne pendant une bonne demi-heure, puis lui remet sa couverture. Je pense que je vais aller le mettre au paddocks, pour qu'il se détende. Avant d'y aller, je rappelle Ripley, qui est partit joué sur la propriété. Quand je ne le vois pas revenir, je me soulage en me disant que toute la propriété est grillagé, et que chaque jour, quelqu'un vient la vérifiée. Enfin je crois. Bref, après quelques minutes, je vois Ripley qui revient. Il est couvert de neige, presque blanc. Il s'ébroue puis rente dans les écuries, langue pendante. Je le caresse en lui parlant comme on parle à un bébé puis en avant pour le paddock. Il y restera sûrement jusqu'à ce soir, que je m'occupe de Pearl sans faire de jaloux. Et puis, l'a neige, c'est toujours amusant. On ne s'en lasse jamais.


Je rentre Rubato dans son box, dis au revoir à tout le monde, puis ma mère arrive, et je rentre chez moi. A demain mes p'tis lous.


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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyMer 23 Jan - 21:14

Qu'ils sont mignons ces deux petits (:
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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyLun 29 Avr - 18:54



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Il est dix-huit heures moins le quart quand j’attache Rubato au mur de l’écurie. Je pars chercher mes brosses, un peu pressée tout de même, et le brosse afin de lui enlever toute sa terre. Et oui, les couvertures, c’est quand même bien utiles. On les enlève, et le cheval est tout beau tout propre ! Je lui démêle les crins, lui cure les sabots, puis le rentre dans son box. Il est tout content de revoir Pearl, et va même jusqu’à réveiller Ripley afin de lui dire bonjour. Le berger se lève et vient lui donner deux trois coup de langue, puis pars se recoucher. En attendant que la nouvelle jument arrive, je donne du foin et des granulés aux deux canassons, donne sa ration de croquette à Ripley, puis pars dans mon bureau où m’attendent quelques cours que j’ai à réviser.
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Vite que Eureka arrive (:

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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyJeu 2 Mai - 21:16



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Arrivée aux écuries, je remarque avec étonnement qu’il est déjà onze heures. Je me suis levée tard. Je dis bonjour aux deux canassons, leur donne leur ration de foin, puis rappelle Ripley. Celui-ci arrive au bout de deux minutes, complètement essoufflés. Je l’attache à la fameuse longe de deux mètres et pars me préparer à manger.

A midi, quand je redescends, je décide de m’occuper de Rubato. Aujourd’hui, je le monte. Je prends bien une demi-heure pour le brosser complètement, prenant on ne plus mon temps, puis je vais chercher sa selle et son filet. Posant tout sur mon bras, j’emmène Rubato vers la carrière. Profitons-en pendant qu’il fait beau.

J'attache Rubato à l'anneau devant l'écurie. Je dessangle à moitie et lui remet son licol. Je vais nettoyer le mors, range le filet et prend ma boîte de pansage. Deuxième allées retour : le prend la selle et le tapis, range la selle et met le tapis à sécher à cause de la sueur. Nous avons bien travailler.

Je teste pour la toute première fois une étrille à l'américaine. Enfin, les vielles étrilles, celles qui ont une poignée et des cercles aux bouts.Enfin bref. Je me rend compte, non sans contentement, que ça marche beaucoup mieux, et que donc le travail est fait beaucoup plus vite. Non pas que je n'aime pas brosser mes chevaux, c'est même ce que je préfère le plus. Mais faire des ronds, c'est usant, fatiguant, et tout les autres adjectifs désagréables que vous pouvez trouver. Là, il suffit de passer l'étrille comme on passe le bouchon.

Une fois l'étrille finit, je m'attaque au dit-bouchon, puis à la brosse douce, puis à la brosse quisertàdêmelerlescrins (ça aussi c'est nouveau). Et comme pour l'étrille, ça marche beaucoup mieux que mon bouchon et mon peigne réunis (même si, il faut bien l'avouer, pour enlever la paille, rien de mieux que notre bon vieux bouchon !). Je lui cure ensuite longuement les pieds, en vue du travail du maréchal qui ne devrait pas tarder. D'ailleurs, une fois Rubato rentrer dans son box, j'entends une voiture arrivé. Ripley se lève d'un seul bond, aboyant et grognant à la fois de joie et à la fois pour me protéger, mais je lui dit de se taire et il se recouche. Le maréchal descend de sa voiture, demande s'il peut rentrer si le chien est là et je lui dis qu'il n'a rien a craindre. J'avoue que quand il grogne, Ripley fait peur. alors je le met dans la sellerie afin qu'il laisse le maréchal faire son travail.

Comme j'ai un peu peur que Rubato n'accepte pas de se laisser manipuler, je lui donne la moitié de sa ration directement. Ainsi, le maréchal regarde ses sabots sans qu'il ne se rende compte de rien, trop occuper à manger. Et au final, je le rentre dans son box sans que ses sabots aient réellement changé. Il était déjà en bonne état. Je le rentre dans son box, lui donne ce qu'il reste des granulés, puis le maréchal s'occuper de Pearl et de Eureka, qui à mon grand étonnement et à mon plus grand plaisir, s'est laissé faire comme une princesse. Il fallait que je reste à côté tout de même, car elle n'était pas très très rassuré, mais ça c'est très bien passé. J'ai payé le maréchal, il est repartie, et je me suis alors préparé pour travailler avec Pearl. Et oui, la journée était encore loin d'être terminée ! Comment je ferais quand les cours reprendrons, ça, même moi je l'ignore ...


Dernière édition par Corax. le Mar 14 Mai - 17:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rubato des Collines.    Rubato des Collines.  EmptyMar 14 Mai - 17:26

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