Journal d'Onyx L. Racing, à ne pas lire sous peine de mise en selle sans étriers ...
Onyx & Zinnia► Un nouveau départ ... mais à deux.

"Cher journal, tu es neuf, tu es mon nouveau confident qui va m'accompagner durant ma nouvelle aventure. Laisse moi d'abord me présenter : je suis Onyx Laeticia Racing, un nom pourri, un nom de noblesse que je hait de toute mon âme et qui va pourtant être le mien durant toute une vie ... Je suis issu de deux purs produits d’Île de France, mes parents, champions olympiques de snobisme et accessoirement rentiers qui ne foutent rien. C'est génial, ça me donne une renom de pétasse de bonne famille dans n'importe quel lieu. Espérons qu'ici ce seras différent (sinon je pète la gueule à tout le monde)"

- Bonjour toi !
- Dégage toi !
- Toi, tu m'es très sympathique !


Je roulai à tout allure à bord de mon pick up, rouge, décharné, couvert de boue et complètement défoncé. Je prêtais parfois un coup d'oeil anxieux aux limitations de vitesse. Qu'est ce que je ferais si on m'arrêtais alors que je roulais à 70 au lieu de 30. Mais j'avais une excuse attention ! Tout d'abord, la route était déserte, en plus j'étais plus que pressée d’accueillir mon nouveau cheval qui arrivait dans une autre voiture que la mienne, faute de ne pas avoir un foutu permis !

J'aperçut enfin une sorte de domaine, un peu plus loin dans la forêt, ça devait être celui où je devais me rendre, mon domaine, un domaine que je rêvais d'avoir depuis je ne sais combien de temps. Le Domaine des pains d'épices. Ne me demandez pas pourquoi j'ai choisi ce nom, je n'en sais moi même rien. C'est certainement parce qu'il m'évoque l'enfance, une certaine douceur. Mais bon, perdue comme j'étais dans mes pensées, j'avais réussi à louper la sortie et je fis demi-tour dans un crissement de pneus sur le bitume. Il ne restait que un ou deux kilomètres à faire au maximum, en serpentant dans les bois pour arriver enfin à mon domaine.

Il était là, juste devant moi, se dressant en face comme une espèce de château avec plein, plein, plein d'écuries. Mais bon, pour l'instant, une seule était remplie. Enfin, pas encore car le van était là. Le conducteur m'attendant visiblement depuis un certain temps, en rogne. Je sorti de ma voiture et claqua ma portière avant de m'excuser platement devant une personne fortement en colère. Je le paya rapidement et il eu la bonne idée de me laisser sur le carreau pour me débrouiller seule. Lui ayant sortie la jument avec pour résultat une belle morsure à l'épaule. Il me tendit la longe, et démarra comme un fuyard. Ahurie, la jument comme moi, on contemplait la traînée de poussière devant nous.

Elle reprit ses esprit plus rapidement que moi et il s'en fallut de peu pour qu'elle me morde moi aussi. Je m'écartas vivement, évitant une belle blessure et la fit reculer. Je m'accorda une minute pour la contempler, remuante au bout de la longe : ma jument ... Zinnia d'Oulmet. Elle était magnifique, plus que magnifique, une vraie déesse. Champagne doré, une carrure d'athlète, des yeux de mythe.

"Excusez moi, ma déesse de vous imposez ma présence, ma autant vous dire qu'elle vous est désormais pratiquement indispensable pour survivre dans ce domaine perdu au fin fond des bois ..."

Après ma brève contemplation, elle se remit à la charge, voulant vraiment me montrer qu'elle ne voulait pas de ma présence ici. Je la fis reculer doucement, en la repoussant du plat de la main, évitant du mieux que je pouvais les interminables coups de dents. Je l'amena ensuite, à force de patience et d'esquives à son pré. Des grands, grands prés, verts, infinis d'hectares et en bordure de forêt. Je lâcha ma belle dans le premier. Elle partit au galop, visiblement ravie de se trouver loin de moi, qui la répugnait de mon odeur d'humain. Je sourit tout de même. Elle était magnifique, parfaitement conne, une peste pure et dure mais je pense qu'on allait bien s'entendre ... au bout d'un certain temps bien sûr !

Eh beh, ça promet toutes les deux !
+ 1 fer
+ 1 confiance
+ 1 moral

Journal d'Onyx L. Racing, à ne pas lire sous peine de mise en selle sans étriers ...
Onyx & Zinnia►Cette fois c'est la bonne !

Mercredi 14 mai 2001

"Cher journal, excuse moi tout d'abord pour les bords légèrement mâchouillés que tu viens d'avoir. Zinnia est une carnivore et je me suis servi de toi pour me protéger car elle essaye continuellement de me mordre. Je ne sais pas trop si c'est parce qu'elle a peur ou qu'elle me hait. Dans les deux cas ce n'est pas grave puisque je l'aime et que je ferais tout pour que ce soit réciproque. je n'abandonnerais pas !"

- Ne me hennit pas sur ce ton !
- J'fait c'que je veut d'abord !
- Heureusement, non.


Je m'étira dans mon lit, le plafond plus que poussiéreux au dessus de ma tête. J'aurais du ménage et du travail a faire sur mon domaine avant de commencer ma journée avec Zinnia. Au programme retaper les écuries, faire les box pendant que la douce et gentille jument est au pré, faire un peu le ménage dans ma maison adjacente et pour finir : l'équitation ! Enfin, l'équitation manière de parler car je n'imagine pas un seul instant poser mon doux postérieur sur le dos de la belle sans risquer de mordre la poussière !

Je me dirigeas donc vers la cuisine, m'arrêta un instant pour réfléchir à si je prenais d'abord ma douche ou si je déjeunais. J'optas pour le déjeuner, dégotant un pot de nutella pas entamé et du pain pas trop rassi. Je dévoras quatre tartines avant de m'élancer vers ma salle de bain, perdant presque ma peau en glissant sur une dalle un peu sale, un peu graisseuse. Les anciens propriétaires auraient quand même pu faire le ménage ! Je mis donc l'eau chaude a couler, brûlante, inspectant un peu les douches avant de mis précipiter tout de même ! Je souris en constatant qu'il n'y avait rien de suspect et me lava avant de me peigner et de m'attacher les chevaux en une queue de cheval haute, permettant de ne pas trop salir ma douce crinière.

Je me précipita ensuite hors de ma maison, me dirigeant d'un pas décidé vers les écuries. Je mis rapidement la main sur une boîte à outils dans la sellerie pour retaper un peu les quelques box que possédaient mon domaine. Je commença donc à taper avec mon marteau sur un clou, enfin plusieurs clous pour redresser le haut de la porte d'un box. Je fis aussi un peu de maçonnerie histoire de reboucher les vilaines fissures qui pointaient leur nez aux murs d'un autre box. Et pour finir, je balayas et nettoyas de fond en comble les box et la sellerie, ce qui n'était pas une mince affaire avec tout le bazar et le foin entreposé qui débordait un peu. Après ces menues taches (en apparence seulement), je pris une pause bien méritée, buvant un café bien serré pour me remettre d'aplomb pour la suite.

Puis, je m'attaqua au box, ramenant une brouette en piètre état avant de l'emplir de foin avarié, trouvé dans les box et des divers crottins pas débarrassés, puisque ma jument c'était fait un plaisir de ravager complètement son box en mon attente. Je soupira et une fois la tâche exécutée à grand peine, je me mis en quête de mon portable, oublié sur la table de la salle à manger pour renouveler le stock de foin et de paille, le tout coûtant extrêmement cher bien entendu !

Après ce bref coup de fil, je me redressa sur la chaise de mon bureau, tournoyant sur moi-même, tourmentée par le fait de savoir gérer un domaine. Est ce que j'y arriverais, est ce que Zinnia m'accepteras ? Je soupira doucement et me leva, il était temps de passer à l'entretien de la bête et d'essayer de la motiver par une petite séance en liberté ... Je partit donc vers les prés, les pieds au fond des bottes et les bottes au fond des flaques de boues. On revenait lentement vers l'été mais on ne pouvait pas empêché la pluie de tomber ! Je partit donc au pré, ma jument tranquillement en train de brouter, pleine de boue naturellement !

Je pris donc un licol dans la sellerie et m’avança vers elle, je ne tenteras pas de la panser mais la douche, rapide et efficace par ce beau temps était parfaite ! Elle me vit arriver et plaqua les oreilles en arrière, méfiante. Je lui montras le licol, il était inutile de le cacher et je ne voulais pas la surprendre. Mais je lui montras aussi une pomme et attendis, debout, vers elle, ne la regardant pas dans les yeux pour ne pas la défier mais attendant que la gourmandise triomphe. Ce ne fut que après un bon quart d'heure qu'elle vint croquer la pomme, me laissant mettre son licol par la même occasion. J'échappas cependant de justesse à un coup de dent. Elle était vraiment charmante !

Je l'amena à la douche et tant bien que mal, évitant coup de dents et réprimandant parfois mais seulement à la voix pour ne pas la brusquer, je la doucha à l'eau tiède. Elle apprécia visiblement mais pas trop ma présence qu'elle jugeait gênante apparemment, me tournant la tête et couchant ses oreilles ! Je soupira, il y avait beaucoup de chemin à parcourir avant une vraie relation. Mais ce qui compte c'est le chemin n'est ce pas ? Je pris donc le parti de revenir la voir plus tard, étant déjà assez chiante avec ma douche, ce n'était pas la peine de la travailler en liberté. Je m'occuperais d'abord des soins avant qu'elle finisse par faire un pas vers moi.

Préviens nous quand c'est finis (:

Plein d'humour et d'ironie comme j'aime ! Attention aux conjugaisons ^^ avec "je" à l'imparfait c'est "-ais" et au passé simple "-ai". Et quelques fautes d'orthographe pas trop importantes.

+1 fer,
+1 de confiance,
+3 de moral,
+3 De santé