- Dépêche toi maman, on va être en retard! Dis je à travers toutes la maison en courant.
- Oui oui j'arrive. Dis ma mère en mettant ses chaussures.
Je prend les clé de la voiture et me mets devant. Ma mère arrive et prend le volant. Enfin parti.
Le trajet n'est pas long. Une trentaine de minutes je crois. Je regarde ma montre. 16h. On a pas beaucoup de temps.

***

Nous voilà arrivé. Enfin. Je descends de la voiture et regarde une fois de plus ma montre. 16h 30. Encore quelques minutes et la visite va commencer. En attendant, je marche dans l'allée de chevaux des propriétaire. Ils sont beaux. Je caresse certain. D'autre, je préfère les laissé, se sont des chevaux avec des problème. Tiens. Voilà le "guide" . Je m'approche et je le suis.
Tout les chevaux sans propriétaire ont la tête sortis. Sauf un cheval qui est plus loin de moi. J'ai envie d'aller le voir, surement parce que je suis curieuse. Bref. Le gars nous montre chaque cheval. En faite, je l'écoute à peine parce que j'ai envie d'aller voir le cheval là bas tout seul qui sors pas la tête. Enfin. Nous y voilà.
Je passe ma tête par dessus la porte du box. Une belle jument grise est dans un coin...Plutôt la tête dans le coin. Son regard est vide. Il n'y a rien dedans. Plus rien. La jument ne daigne même pas me regarder.
- C'est une brave jument qui ne demande que de l'amour. Elle a été rejeté car elle à un problème de santé. Dit le " guide "
- Je pourrais prendre celle-ci? Dit-je tout bas.
- Elle est à toi.
Le guide échange quelques mots avec ma mère avant de partir.
- Je vais partir aussi. Je reviens dans deux heures. Dit elle.
Je ne répondis pas. Mes yeux était fixé sur la jument. Sur la porte du box, " Esperanza del Luna" était la seule inscription.
J'ouvre doucement la porte du box. La jument ne bouge pas mais je vois bien qu'elle me regarde du coin de l’œil. Je m'assois dans un coin du box, en vérifiant avant que c'est bien propre. Je reste ainsi cinq minutes.
- Tu sais... J'ai eu la même histoire que toi. Avant, je vivais avec mes deux parents. Il ont eu une disputes et ils se sont séparés. Je vivais alors le plus souvent chez mon père et pendant les vacances j'allais chez ma mère. Mon père s'était remarié avec une dame méchante qui ne m'aimai pas et qui aimai mon père uniquement pour l'argent. Parce qu'il faut que je précise que mon père était riche. Puis un jour d'école, je devais avoir 10 ans, mon père m'a emmené . Et quand je suis revenu à la maison... Ma belle mère m'a annoncé que mon père était mort. Les larmes coulaient le long de mon visage mais je continua. Ma belle mère profita de l'argent de mon père et racheta une maison et vendu le cheval de mon père. Elle ne s'occupait pas de moi. J'étais abandonné. J'allais à l'école a pieds et ne mangé pratiquement rien. Quand ma mère et venu me chercher en vacances, elle s'en est rendu compte et m'a repris définitivement. Elle a fait un procès et tout l'argent de mon père lui est revenu. Puis je suis venu ici et je t'ai acheté. Avec cette même argent.
Je voyais bien que la jument me regardai. Elle avait même tourné la tête. Elle s’approchait doucement. Je savais qu'elle n'avait pas compris ce que j'avais dit mais qu'elle avait compris le strict minimum: mes sentiments. Tant mieux. Mes mains était posé sur mes genoux et Esperanza enfoui ses naseaux dedans. Je relevai la tête, les yeux rouge de tristesse.
- Un bon pansage ça te dit ?
Bien sûr, la jument ne répondit pas. Je sorti et pris un licol bleu près de la porte. Je rentra de nouveau et l'attacha avant de la sortir. Je pris alors mon étrille et commença le pansage, faisant de petits cercle ronds pour faire voler la poussière. Un vois que j'avais bien frotté partout, je pris le bouchon et enlevai le peu de poussière qui restai collé à son poil. Je pris ensuite la brosse douce et lui lustra le poil.
- Ça fait du bien n'est ce pas ?
Je pris ensuite le peigne et démêla chaque crins. Je pris ensuite le cure-pieds et enleva le fumier.
- Voilà. J'ai fini.
J'aperçois alors la voiture de ma mère qui se gare.
- Bon ben je vais devoir te rentrer.
Je détache le licol et fait rentrer Esperanza. Avant de sortir, je lui fait un câlin et je sors.
Arrivé dehors, je vais vers ma mère et je monte dans la voiture.
- Alors?
- Elle est génialle.

Je descends de la voiture après une trentaine de minutes de route. Je viens ici pour la deuxième fois. Je ne sais pas encore ce que je vais faire avec ma jument aujourd'hui. Je pense que je vais lui faire une petite ballade en main. Ce serai bien pour elle, décompréssé tout ça... Bref. Je fais signe à ma mère qu'elle peut partir et je me dirige vers le box d'Esperanza.
- Coucou toi.
La jument ne me regarde pas vraiment. Mais je sais bien qu'elle est contente de me voir. Elle mange soin foin en fait. Normal quoi. Je vois bien qu'elle me regarde du coin de l’œil.
- Ballade ?
Elle s'en fiche en faite. Je rigole un peu puis j'attrape le licol et rentre dans le box. Je la regarde et attends qu'elle lève la tête, enfin je regarde si elle lève la tête. Ben non. C'était sûr hein. Je lui lève la tête et lui mets le licol puis la sors et l'attache devant son box. Je prends mon étrille et fait de petits mouvement circulaire sur toutes les zone "autorisé". Je vois bien que ça lui fait plaisir. Moi, par contre je me prends plein de poussière dans la figure. Passons. Je prends le bouchon et fait voler la poussière qui était encore accroché a son poil. Je le passe aussi sur ses jambes ainsi que dans la queue. J'enlève bien chaque brins de paille de celle-ci d'ailleurs. Je prends ensuite la brosse douce. Je la passe bien partout sauf sur la tête. Normalement, je devrais le faire, mais je ne pense pas qu'elle me fasse assez confiance. Alors non. Elle pourrais réagir mal. Bref. Je le passe bien partout pour lui lustrer le poil, c'est très important. Je prends ensuite le cure-pieds. Je lui cure les sabots un par un avec soin. En revenant de la ballade, je pense que je mettrai de la graisse à sabots. Ses sabots sont plein de crottin mais je frotte bien et tout s'enlève. Tout propre! Je prends le peigne et démêle la crinière. Comme je l'avais fait hier, ils ne sont pas si emmêler que cela mais quand même, c'est important. Voilà que j'ai fini. Je détache le licol et l'emmène dehors. C'est parti!

BALLADE!!!

Nous voilà de retour. C'était vraiment intéressant de faire sortir ma jument. De plus, on a vu plein d'animaux. Je l'attache à la porte de son box et reprends mon étrille, la brossant pour faire voler le peu de poussière qui c'est mis sur son poil. Je prends ensuite le bouchon et je fait de même. Puis je passe à la brosse douce. Peut être que je pourrais essayer la tête ? Non, il est encore trop tôt. Je le passe juste sur toutes les autre zone. Je prends le peigne et lui démêle la crinière, qui est par ailleurs déjà démêlé. Je prends ensuite le cure-pieds. Je sens que je vais avoir du mal. Effectivement. Plein de cailloux et autre saleté se sont posé et je doit les enlevés. Une fois tout finis, je me relève avec un énorme mal de dos. Mais au moins, les sabots sont nickel. Je fait un petit câlin à Esperanza avant de la rentrer. Elle mange son foin et sa paille.
- A demain... Dit je avant de refermer la porte et de partir.

Je traverse l'allée des box contenant tout les chevaux du refuge. J'en caresse certain, d'autre je ne préfère pas. J'arrive au box de ma jument. Je m'appui contre la porte et la regarde. Elle mange ses granulés. Elle me vois et lève la tête. Elle finis ses granulés tout en me regardant du coin de l’œil. Une fois sa ration terminé, elle s'approche de moi. Je sors une carotte de ma poche et la lui donne. Esperanza la mange et me pousse légèrement avec sa tête, signe qu'elle m'en re-demande.
- Je n'en avait qu'une...Désolé.
Je lui caresse le chanfrein. Je prends un licol et rentre dans le box. Je ne sais pas ce que je vais faire aujourd'hui. Je ne vais pas la sortir, il ne faut pas qu'elle travaille trop. Surtout pas. Je la sors et l'attache à l'anneau de la porte de son box. Je prends l'étrille et fais de petits mouvement circulaire sur toutes les zone autorisé. La jument ne bouge pas. Je rentre dans le box et sors un peu de foin que je lui mets par terre. Elle le mange, je continue de brosser. Je prends le bouchon et fait voler tout le reste de poussière qui n'est pas partit avec l'étrille.
- Demain je te doucherai surement.
Je prends la brosse douce et passe sur toutes les zones. Esperanza à fini son foin. J'approche la brosse douce de sa tête. Elle ne bronche pas mais lève sa tête. Ses oreilles sont pointés vers l'avant. Je vois bien qu'elle le fait exprès.
- Ben alors, tu le fait pas un peu exprès là ? Dis-je en rigolant.
J'arrive tout de même à la lui passer sur le chanfrein.
- Ben voilà.
Je lui enlève chaque brins de paille ou de foins coincés dans sa queue et je démêle sa crinière, sa queue aussi d'ailleurs. Je lui cure chaque sabots un par un avec soin. Je vais ensuite chercher le pot de graisse. Je lui barbouille les sabots de graisse. µ
- Ben te voilà toutes propre toi. Dis-je en souriant.
Je la rentre et lui enlève le licol. Elle me regarde, je lui fait un gros câlin et lui donne une carotte.
- Héhé, j'en avait pas une mais deux, tu t'ai fait avoir . Dis-je en rigolant.
Esperanza la mange et va manger son foin. Je sors du box en laissant quelques bouts de pain dans le coin du box.
- A demain...

Je descends de la voiture. Aujourd'hui, le soleil brille beaucoup. Malheureusement, il à neiger. Changement de programme. Je ne pourrais pas doucher Esperanza. Quelle dommage, cela aurait pus la mettre en confiance. Que vais je pouvoir faire... Je regarde ma montre, je ne regarde donc pas où je marche et comme par hasard, y avait une énorme plaque de verglas juste devant mes pieds. Ben je suis tombé. Heureusement que personne ne me regardait. Vous imaginez la honte que j'aurais eu ? Heureusement que ma mère était partis. Je e relève. Bien sûr, je suis pleine de neige, je me frotte un peu pour faire partir et je m'avance en direction des box. Sprite se mets dans mes pattes et me revoilà par terre. Il me saute dessus et me lèche. Raaah, sont pas possible les chiens. Je rigole et le repousse doucement.
- Allons Sprite, on ne saute pas sur les gens comme ça...Mais c'est vrai que moi je suis pas les gens.
Je le caresse et continue mon chemin.
Arrivée au box, je m'appuie contre la porte du box et appelle ma jument. Cette dernière lève aussitôt la tête et s'approche de moi.
- Ben alors ? Ben oui que tes gentil... Dis-je en lui caressant le chanfrein.
- Je vais te faire sortir en longe...D'accord ?. Il fait froid et il y a du verglas. Je ne veut pas que tu glisse comme moi si je te monte ou que je te fait faire une ballade...
Je rentre dans le box et l'attache avec le licol que j'avais précédemment attrapé près de mon sac. Je la sortis et commença le pansage.
Je pris d'abord l'étrille que je passa en petits cercle circulaire sur les partis autorisé de ma jument. Je pris ensuite le bouchon que je passa sur toutes les zones sauf la tête. Je pris soin d'enlever chaque brins de paille coincés dans la queue d'Esperanza. Je pris la brosse douce et passa partout, soigneusement pour lustrer le poil gris de la jument. Je pris le cure-pieds et enleva chaque brins de paille, chaque morceau de crottin des sabots d'Esperanza. La jument ne bronchait pas. Tant mieux. Je démêla aussi sa crinière.
Je pris l'équipement pour la longe que je lui mis. Elle bougeai un peu mais finis par se laisser faire. Je l'emmena alors en prenant soin qu'elle ne marche pas sur une plaque de verglas. Sprite nous suivait.

Longe.

Nous voilà de retour. J’accrocha la jument à la porte de son box et lui enleva tout le matériel qu'elle avait sur le dos. Je pris l'étrille et recommença le pansage. Le sable volait. J'en avait plein les yeux. Je pris le bouchon et fit pareil. Je pris la brosse douce. J'aime beaucoup passer cette brosse. Le poil est tout de suite plus net... Je démêla une fois de plus la crinière et la queue. Je cura à fonds les sabots. Il ne faut surtout pas qu'il reste de caillou. Je la rentra. Elle ne mangea pas tout de suite son foin. Je lui mis des granulés et de l'eau. Ainsi qu'une tranche de paille et de foin. Elle ne mangea qu'une fois que je fut partit. Sprite me suivait.

Aujourd'hui était un jour ensoleillé. Certes, mais plein de neige. Heureusement pour moi, il n'y avait pas de verglas. Sprite me suivait en courant, il sautait et jouait avec diverses choses. J'arrivais devant le box de ma jument qui mangeai son foin avec appétit. En me voyant arriver, elle leva immédiatement la tête. Je souris et attrapa un licol. Aujourd'hui, je voudrais qu'elle fasse la connaissance de Sprite.
Je la sortit et commença le pansage. L'étrille dans la main, je faisait de petits mouvement circulaire qui faisait voler la poussière. Sprite était assis dans un coin.Il regardait les mouches volé, surement. Je pris le bouchons que je passa soigneusement sur les membres et sur tout le reste d'ailleurs, sauf sur la tête. Je passa aussi la brosse douce, que je trouve très importante. Je cura avec les sabots:j'enlevais le crottins et la paille. J'enlevais la paille de sa queue et démêla celle ci ainsi que la crinière. Une fois le travail fini, j'enlevais le crottin de son box. Je remis de l'eau, du foin et de la paille fraîche. Je fit rentrer ma jument à nouveau et la détacha. Je ferma la porte du box et attrapa mon petit chiots que j’emmenai à Esperanza. Elle vint le renifler mais ne dis rien. Je rentra alors. Elle recula, par peur ou par respect ? Je ne savais pas. Je posa Sprite dans un coin et lui ordonna de s'assoir. La jument vint le voir et le renifla. Sprite me regardait bizarrement du styles:
- Tu m'enlève ce gros machin de la de suite O.K ?
Ils finit par se lever. La jument ne dis rien et le regardait faire. Finalement ils s'entendait bien ! Je les laissa "s'amuser" ensemble une petite trentaine de minutes avant de prendre Sprite et de sortir. Je déposa tout de même quelque carottes.
- A demain ma belle...
Puis je partit.

Je descends de la voiture. Voilà une belle journée qui s'annonce. Je marche tranquillement suivi de mon jeune chien, Sprite, qui cours partout et qui se roule dans la neige. Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire aujourd'hui. Je ne pourrais pas sortir Esperanza, il y a trop de neige. Il fait trop froid pour la doucher. Et je ne peut pas la monter. Je pense que je ferais une ballade demain. Une ballade à pieds. Ou de la longe...C'est à voir. Je pense que je vais juste la brosser. Elle aime beaucoup cela en plus. Une fois arrivée dans l'écurie, Esperanza leva la tête et passa celle-ci par la porte de son box. Je la caressa sur le chanfrein et lui donna une moitié de carottes. Je pris un licol, rentra dans le box et fit sortir Esperanza, que j'attachai à la porte. Je pris l'étrille que je passa sur ma jument en faisant de petits geste circulaire. Esperanza me regardait faire sans rien dire. Je pris ensuite le bouchon avec lequel j'enlevai toutes la poussière restante. Je pris aussi la brosse douce que je passa partout. Même sur la tête. J'enlevai aussi chaque brins de paille ou même de foins coincés dans sa crinière ou dans sa queue ou même dans son toupet. Je brossa et démêla ces derniers.
- Quel dommage que je ne puisse pas te monter...Mais ce n'est pas le plus important !
Je lui cura chaque sabots avec une incroyable facilité, Esperanza se laissai faire. J'enlevai donc la paille, le crottin et toutes sortes de déchets comme ça. Je mis de l'eau, du foin , de la paille et des granulés à Esperanza. J'enlevai aussi la paille sale. Je rentrai alors ma jument, lui donnant quelques carottes.
- C'était bien hein ?
Je ferma la porte du box. Je balaya un peu l'allée avant de partir dehors.