Nous marchions le long d'un chemin de terre entourée par de vaste prairie. Sauvage faisait des écarts au moindres bruit qu'il entendait. Mais en même temps il était intrigué par la nature qui s'offrait à lui. Il n'y avait personne dans les parages alors je me décida à aller le faire marcher dans l'herbe. Nous marchâmes ensemble pendant un long moment quand j'entendit le bruit d'un cours d'eau. Effectivement à quelques pas de là une petite rivière couler doucement dans son lit. Je m'assis sur un caillou. Pendant que Sauvage but de l'eau avant de s'attaquer à l'herbe avec faim. J'étais heureuse d'être avec lui ici parmi les papillons et les végétaux. Je me sentais libre du poids qui pesait sur mes épaules quelques minutes auparavant. Je respirais la joie de vivre. J'étais épanouie. Je m'imaginais déjà à crue dans les champs sur Sauvage, avec sa robe dorée qui brillerait sur le soleil. Nous serions au galop et nous franchissions tout les obstacles de la vie ensemble.
Je sortis de mes pensées lentement tout en regardant un rouge gorge que je me mis à dessiner sur mon calepin. Après réflexion je me demanda si l'étalon accepterait de se mouiller les membres dans l'eau. Je me le va et l'incita à avancer. Mais il ne bougea pas. Alors je força un peu tout en montrant que l'eau ne lui ferait pas de mal mais s'en était trop pour lui. Sauvage se cabra, bien droit au dessus de moi il était immense je fit un pas en arrière mais je tomba dans l'eau et dut obliger de lâcher la longe.
Trempée je me releva et sortie de l'eau. Sauvage n'était pas là! non qu'est ce que j'ai fait pensais-je les larmes aux yeux ayant peur d'avoir perdu mon ami pour toujours. Je marcha sous le soleil, en but de retrouver le bel étalon mais dans quel direction était il parti? J'entendis soudain une hennissement sans aucun doute c'était celui de mon cheval. Je le reconnaitrait entre milles prise d'adrénaline. Je me mis à courir dans la direction du bruit. Puis je vit en train de tirer au renard. Oh non! La longe c'était bloquer dans un arbres. Sauvage tenté de se libérer mais c'était impossible. Je m'approcha doucement de l'équidé panqué. Et défit le noeuds serrés qui le maintenait au piège. Il se calma mais c'est muscles était tendus. il bougeait au moindre bruit. Décidée je repartis vers les écuries. Cette balade n'avait pas réussie à l'apaiser comme je le voulait mais au moins j'avais vue qu'il était content d'être venue et de sortir de son box en toute liberté. Peut-être qu'un jour je pourrais le lâcher au paddock sans prendre le risque qu'il s'échappe....